Chroniques Lecture

The long walk – Stephen King

Marche ou Crève

The Long Walk 
Stephen king
378 pages

Mieux que le marathon… la Longue Marche. Cent concurrents au départ, un seul à l’arrivée. Pour les autres, une balle dans la tête. Marche ou crève. Telle est la morale de cette compétition… sur laquelle une Amérique obscène et fière de ses combattants mise chaque année deux milliards de dollars. Sur la route, le pire, ce n’est pas la fatigue, la soif, ou même le bruit des half-tracks et l’aboiement des fusils. Le pire c’est cette créature sans tête, sans corps et sans esprit qu’il faut affronter : la foule, qui harangue les concurrents dans un délire paroxystique de plus en plus violent. L’aventure est formidablement inhumaine. Les participants continuent de courir en piétinant des corps morts, continuent de respirer malgré l’odeur des cadavres, continuent de vouloir gagner en dépit de tout., Mais pour quelle victoire ?

Review

Marche ou crève est une lecture qui ne m’a pas laissé indifférente de la première à la dernière page.  Lemon June m’avait captivé par son avais, et quand je l’ai enfin trouvé à Mollat il y a quelques mois de cela, je n’ai pu résister à l’envie de le prendre avec moi.

The Walk is a reading that had a deep impact on me, from first to last page. Lemon June, a French booktube member, has intrigued me so much that when I finally saw the book on the shelf of my favorite bookshop, I haven’t resit and I took the book with me.

C’est un livre assez simple, avec une histoire relativement simple. 100 garçons, jeune adolescents, s’embarquent dans une compétition où le dernier encore debout est le vainqueur. Si jamais vous vous arrêtez plus de 30 secondes, vous recevez un avertissement. Au bout de trois avertissement, vous êtes morts. Une heure sans nouveau avertissement permet d’en enlever une.

It’s a simple book, with a simple story. 100 boys start a competition where the last one still standing is the winner. If you will stop yourself for more than 30 secondes, you will got a warning. After three warning, you’re dead. One hour without any new warning, and you can get one off.

Derrière ces règles toutes simple se cache une horreur sans nom, qui va faire descendre les 100 jeunes hommes dans un délire physique et mental, les faisant marcher pendant des jours et des jours sans jamais s’arrêter. Le tout en sachant qu’un seul d’entre eux survivra à cette épreuve.

Behind those simple rules, an ugly truth and horror is hidden, wiches gonna drive those 100 boys into madness, mental pain, and also terrible feeling inside their body, by letting them walk again and again for days without any rest. They also have the permanent reminding that ONLY one of them will win that competition.

« C’est comme si on s’entraine au saut à la perche toute sa vie et puis qu’on arrive aux Jeux Olympiques et on se dit : « Pourquoi diable est-ce que j’irais sauter par-dessus cette barre à la con ? »

Stephen King

Je ne peux pas mentir, j’ai adoré ce livre. Je ne tenais plus en place en le lisant, je trouvais cela horrible, j’étais même dégoutée par certains passages, mais je voulais savoir la suite. C’était viscérale. Je me suis attachée aux personnages, même ceux qu’on semble hair d’abord, puis qu’on apprécie ensuite. La marche est une épreuve qu’on ne peux que ressentir physiquement malgré le fait qu’elle ne se trouve que sur du papier dans un livre entre nos mains.

I cannot lie, I loved that book. I wasn’t able to stay in place while reading, I had to move, to do something. I found things horrible, I was disgusted by some part of the book, but I wanted to know what the hell was going to happen. It was vicious. I saw myself getting attached to the character, even those I was disliking at first. The Walk is a trial that you can feel physically, in your feet, your leg, your body, even it’s only existing between the pages of the book you’re holding.

Jeune femme de 22 ans, en dernière année de master Informatique sur Bordeaux, partageant son quotidien, ses séries, ses lectures et ses pensées.
Young 22 years old lady, in her last year of studying Computer Science, is sharing her everyday life, series, reading and thoughts.
Welcome to her world !

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Chroniques

La ligne verte – Stephen King

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La Ligne Verte
Stephen King
507 pages

4,5 / 5
Coup de cœur

Paul Edgecombe, ancien gardien-chef d’un pénitencier dans les années 30, entreprend d’écrire ses mémoires. Il revient sur l’affaire John Caffey – ce grand Noir au regard absent, condamné à mort pour le viol et le meurtre de deux fillettes – qui défraya la chronique en 1932.
La ligne verte est le reflet d’un univers étouffant et brutal, où la défiance est la règle. Personne ne sort indemne de ce bâtiment coupé du monde, où cohabitent une étrange souris apprivoisé par un Cajun pyromane, le sadique Percy Wetmore avec sa matraque et Caffey, prisonnier sans problème. Assez rapidement convaincu de l’innocence de cet homme doté de pouvoirs surnaturels, Paul fera tout pour le sauver de la chaise électrique.

La ligne verte est une histoire que je connais depuis longtemps, très longtemps, et que j’ai vu et revu à la télé, pleurant toujours à la fin, avant de découvrir il y a quelques mois que c’était un roman de Stephen King. Ayant beaucoup aimé la plume de l’auteur dans son roman Shining ou même Les Yeux du Dragon, je n’ai pu résister à l’envie de découvrir la véritable histoire d’un film que je tenais cher en mon cœur.

A travers les 500 pages de ce livre, on découvre le quotidien de Paul Edgecombe, gardien-chef de la Ligne Verte, bloc pour les détenus condamnés à mort. On suit du coup les extraordinaires évènements qui se déroulent en ce lieu étrange, en passant par la souris savante ou l’étrange don de John Caffey, colosse noir semblant si perdu.

Stephen King nous livre avec ce roman une histoire touchante, un peu longue parfois, sans que l’on ne sache où est-ce que l’auteur veux en venir, mais au final, tout prends sens. Nous avons besoin de cette lenteur pour apprécier l’histoire, la découvrir et comprendre pleinement les sentiments de Paul. Mais aussi pour comprendre l’horreur de ce que pouvais être que le bloc de la mort. Les personnages sont profonds, très travaillés, et rien n’ai laissé au hasard. Beaucoup de choses sont régulièrement répétés, mais cela est du à la forme originelle du roman, qui n’a pas été publié comme un roman mais comme un roman feuilleton, publié régulièrement dans les journaux (ce qui explique parfois la lourdeur de certains passages).

Il se dégage aussi à travers les pages de La Ligne Verte une sagesse derrière chaque mots, du au vieil âge de Paul quand ce dernier nous raconte son histoire, ou du moins ce qu’il a vécu durant les évènements du roman. J’ai beaucoup aimé les moments où il nous raconte son quotidien en maison de retraite, comment le passé et le présent se lie parfois devant lui, quand il crois voir le vicieux Percy Wetmore dans un gardien sadique de sa maison de retraire.

On arrive aussi à se prendre d’affection pour les différents détenus, principalement Delacroix et John Caffey ( que l’on pense très vite innocent), et on déteste tout aussi vite Billy The Kid et Percy Wetmore, deux êtres horribles que l’on souhaite ne jamais rencontrer dans la vraie vie. Les différents gardiens du bloc E finissent tous aussi par nous conquérir, avec les rapport très humain qu’ils ont avec les détenus.

Je ne peux en dévoiler plus sur ce roman, surtout si vous n’avez jamais vu le film. Un conseil, laissez sa chance au livre, et ensuite, regardez le film. L’histoire vous sera alors beaucoup plus émouvante et touchante que dans l’autre sens. Ce roman m’a réellement happé, et je me suis plongée entièrement dans cette histoire surnaturelle, où la magie semble côtoyé la réalité.

Une vraie perle du maître, à découvrir absolument ! ♥

Jeune femme de 22 ans, en dernière année de master Informatique sur Bordeaux, partageant son quotidien, ses séries, ses lectures et ses pensées.
Young 22 years old lady, in her last year of studying Computer Science, is sharing her everyday life, series, reading and thoughts.
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