Chroniques Lecture

When Dimple met Rishi, ma douce romance estivale.

When Dimple Met Rishi
( Quand Dimple rencontre Rishi)
Sandhya Menon
Lecture VO

4 / 5

Dimple Shah has it all figured out. With graduation behind her, she’s more than ready for a break from her family, from Mamma’s inexplicable obsession with her finding the “Ideal Indian Husband.” Ugh. Dimple knows they must respect her principles on some level, though. If they truly believed she needed a husband right now, they wouldn’t have paid for her to attend a summer program for aspiring web developers…right?

Rishi Patel is a hopeless romantic. So when his parents tell him that his future wife will be attending the same summer program as him—wherein he’ll have to woo her—he’s totally on board. Because as silly as it sounds to most people in his life, Rishi wants to be arranged, believes in the power of tradition, stability, and being a part of something much bigger than himself.

The Shahs and Patels didn’t mean to start turning the wheels on this “suggested arrangement” so early in their children’s lives, but when they noticed them both gravitate toward the same summer program, they figured, Why not?

Dimple and Rishi may think they have each other figured out. But when opposites clash, love works hard to prove itself in the most unexpected ways.

When Dimple Met Rishi est, pour moi, ma lecture doudou de l’été. Douce, légère, rempli d’innocence, avec une romance mignonne comme tout, ce livre remplis pour moi tous les critère du livre Young Adult de l’été. Sans aucune prise de tête, avec de l’humour et un sourire toujours au coin des lèvres, on dévore rapidement ses 380 pages. Et pour cause, je l’ai finis en deux jours et demie.

Peut-être que cela est sans doute lié au fait que j’ai mis une éternité à finir Anne Of Green Gables (plus d’un bon gros mois selon GoodReads, et que j’avais besoin de me vider la tête avec une lecture légère et fun), mais cela ne m’a pas empêchée pas de passer un agréable moment en compagnie de Dimple Dash et de Rishi Patel, les deux adorables protagonistes du roman.

When Dimple Met Rishi partait déjà du bon pieds avec moi, en me proposant une romance avec deux héros d’origines indienne (j’aime la diversité dans les personnages !), et le fait que l’on nous présente une jeune fille n’étant pas décrite comme une déesse (ne nous voilons pas la face, dans beaucoup -trop- de romans, les personnages ont des physiques de rêves, ou sont des beautés qui s’ignorent, ce qui, à la longue, deviens assez énervant), et aussi le fait qu’elle code ! Jackpot gagnant pour moi ! Et quel bonheur de voir en plus au fil des pages que le côté geeky de Dimple était complètement assumé et ne tombais pas dans le cliché.

Avec un scénario que l’on pourrait comparer à celui de To All The Boys I’ve Loved Before (de la géniale Jenny Han, que je vous conseille totalement !), When Dimple Met Rishi nous propose quelque chose d’original en se basant sur un énorme quiproquo. Dimple, qui ne supporte plus de vivre selon les rêves de sa mère ( cette dernière ne souhaitant la voir faire des études que dans le but de trouver l’époux idéal indien (The Ideal Indian Husband)), vois en une compétition informatique pour étudiants  l’opportunité d’enfin vivre sa vie comme elle le souhaite. Mais ce qu’elle ne sais pas, c’est que ses parents n’ont accepté qu’elle participe à cette compétition que parce que le fils d’un couple d’amis avec qui ils voudraient la marier y participe également. A peine arrivée sur le campus, elle se fait alors accoster par un charmant Rishi Patel, au courant de la situation (alors qu’elle non), qui l’aborde en l’appelant sa future femme. Complètement apeurée par ce jeune étrange qu’elle ne connais pas, Dimple réagis de façon excessive avant de prendre la fuite. Mais le destin fait que ces deux jeunes adultes se retrouvent dans la même équipe pour le reste de la compétition (6 semaines).

Dès les premières pages, j’étais entièrement conquise par ce livre. Le scénario loufoque, les émotions de Dimple, la douceur de Rishi, ainsi que la plume légère de l’auteure m’ont complètement séduite. Les personnages sont beaux, sincères, et énormément d’émotions se dégagent d’eux. Ce fut pour moi la lecture idéale au moment idéal.

C’est avec un serrement au coeur que j’ai refermé ce livre, qui pendant tout le temps de ma lecture m’a fait énormément de bien, me permettant de me vider la tête et d’apprécier pleinement mes quelques jours de congé au soleil. Le sujet me parlant énormément étant une étudiante en informatique un peu perdu dans un monde masculin, rencontrer Dimple et sa simplicité m’a fait énormément de bien, sans pointer du doigt les nombreux clichés que l’on rencontre souvent quand l’informatique ou le développement est amené dans un scénario (que ce soit au cinéma, sur le petit écran, ou entre les pages d’un roman).

C’est du coup une lecture que je vous recommande fortement si l’anglais ne vous fait pas peur. La plume est très fluide, sans trop de difficultés, ce qui permettra à tout le monde de s’y retrouver par rapport au niveau d’anglais requis.

Jeune femme de 22 ans, en dernière année de master Informatique sur Bordeaux, partageant son quotidien, ses séries, ses lectures et ses pensées.
Young 22 years old lady, in her last year of studying Computer Science, is sharing her everyday life, series, reading and thoughts.
Welcome to her world !

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Chroniques Lecture

Anne of Green Gables, le classique de la littérature canadienne

Anne of Green Gables
( Anne et la maison aux pignons verts)
Lucy Maud Montgommery
Lecture VO

4 / 5

Née en Nouvelle-Écosse. orpheline à trois mois. Anne est récupérée par une série de familles d’accueil. Malgré la pauvreté, elle parvient à s’évader de sa sombre existence grâce à son imagination débordante. Elle lutte pour rendre les circonstances acceptables. recherche des âmes sœurs et trouve dans les livres une certaine consolation, tout en rêvant de fonder un jour sa propre famille. Curieuse, inventive, amoureuse de la vérité, Anne fait déjà preuve du sens de l’émerveillement et de l’espoir qui la caractériseront sa vie durant. Ce roman relate les événements à la fois tristes et loufoques de la vie de la rouquine à l’esprit débridé avant qu’elle ne se rende chez les Cuthbert, à l’Ile-du-Prince-Edouard…

 

J’ai découvert le petit univers d’Anne Shirley avec la superbe série Netflix Anne With An E (dont je vous parle ici) et ce fut un énorme coup de coeur. Curieuse d’en savoir plus sur ce classique de la littérature Canadienne, j’ai réussis à mettre la main sur une superbe édition en version originale, qui pendant plusieurs jours m’a fait saliver le temps que je finisse Milles Soleils Splendides.

Je ne vais pas vous mentir, ce fut une lecture avec des hauts et des bas, liés au fait que cette dernière ne tombait pas à pic avec mes activités scolaires, mais aussi à cause du fait que j’ai eu du mal à m’imprégner de l’histoire. Je n’ai pas forcément l’habitude de lire des romans de ce genre ou de ce niveau en anglais, j’ai donc eu un long temps d’adaptation. Le vocabulaire est soutenu, riche, et m’a fait découvrir une myriade de nouveaux mots. C’est beau, très beau même, mais on finit parfois par se perdre dans les descriptions de l’auteure. Mais cela n’en reste pas moins une lecture très agréable une fois le temps d’adaptation révolus.

On suit avec plaisir les aventures de la petite Anne Shirley et des Cuthbert, cette adorable famille composée de Marilla et de Matthew ( un frère et une soeur d’un certain âge), qui vont adopter un enfant dans le but que ce dernier aide Matthew à la ferme. Mais suite à un malentendu, ce n’est pas un petit garçon qui les attend sur le quai de la gare, mais une charmante jeune fille rousse à la bouche remplie de grands mots, et la tête remplie de rêves.

Anne est rafraichissante, joyeuse, dynamique, et à travers les quelques 500 pages de ce premier tome, on découvre sa nouvelle vie, ses mésaventures et ses expériences. Elle grandie sous nos yeux, gagne en assurance, et perds petit à petit sa maladresse et son don de toujours faire des bêtises. Elle garde cependant toujours cette tendresse et cette fraicheur qui nous fait sourire.

Avec elle, on va rencontrer ce frère et cette soeur, un peu réticent au début à son arrivée, mais qui apprenne à l’aimer. Mais également Diana, sa meilleure amie, ainsi que tous les autres enfants du village qu’elle retrouve à l’école. On y fait alors la rencontre de Gilbert Blythe, son futur pire ennemie, mais aussi celui qui fera en sorte qu’elle donne le meilleur d’elle même dans tout ce qu’elle fait. Ce Gilbert, je vois en lui une petite graine de Darcy un peu plus moderne mais toujours aussi affectueux. Malgré tout ce qu’il se passe entre lui et Anne, il reste là, à l’admirer et à vouloir son amitié. J’ai hâte de lire les prochains tomes pour voir comment ces deux là vont évoluer.

Les différents personnages que l’on rencontre dans le roman sont très riches je trouve, développés, et apportent à l’histoire un petit quelque chose. Ils aident aussi Anne, pour que cette dernière devienne une meilleure version d’elle même et qu’elle puisse s’épanouir. Ce n’est pas que la fille adoptive de Matthew et Marilla, mais celle aussi de beaucoup d’autres personnes je trouve. Ce qui fait qu’on finit autant par s’attacher aux autres personnages qu’eux même finissent par s’attacher à Anne.

Anne of Green Gables (ou Anne et la maison aux pignons verts) est une belle lecture, qui nous ramène dans notre enfance, sous fond de paysages canadien. C’est un roman que j’aurais aimé avoir dans les mains plus jeune, un roman qui m’aurait permis de savoir que c’était naturel de lire autant, que je pouvais être une fille et être douée à l’école, et que les filles n’étaient pas forcément toute stupides. Mais que surtout, je pouvais courir derrière mes rêves et que ça en valais la peine. Car Anne vit pleinement ses rêves, et c’est beau.

Et vous mes hiboux, avez-vous lu ce livre ? Qu’en pensez-vous ?

Jeune femme de 22 ans, en dernière année de master Informatique sur Bordeaux, partageant son quotidien, ses séries, ses lectures et ses pensées.
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Carry On – Rainbow Rowell

32768522

Carry One
Rainbow Rowell
528 pages

4/5

Simon Snow déteste cette rentrée. Sa petite amie rompt avec lui ; son professeur préféré l’évite ; et Baz, son insupportable colocataire et ennemi juré, a disparu. Qu’il se trouve à l’école de magie de Watford ne change pas grand-chose. Simon n’a rien, mais vraiment rien de l’Élu. Et pourtant, il faut avancer, car la vie continue…

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Pendant ma lecture de Fangirl, j’ai eu un énorme coup de coeur sur la plume de l’auteure et l’univers qu’elle avait créé pour les besoins de son histoire : celui de Simon Snow, le pire élu que le monde ai jamais vu. Du coup, quand j’ai vu qu’elle allait faire un roman sur cet univers particulier, j’ai sauté sur le roman, pour le mettre très rapidement dans ma PAL, où il est resté malheureusement pendant plus d’un an #Shame.

Ce n’est que très récemment que j’ai finis par le sortir de ma bibliothèque et à doucement le lire. Les premières pages étaient difficile, car on se retrouve plongé dans un univers que l’on ne connais pas, directement dans la dernière année d’études de Simon Snow. C’est comme si on découvrais Harry Potter en commençant par le dernier tome. Un peu étrange au premier abord, mais on finis par s’y faire. L’auteure nous prends par la main et nous dévoile certaines informations via le biais de souvenirs de Simon Snow ou de ses amis, afin que l’on puisse s’y retrouver dans son histoire.

Certains reprochent à ce roman son manque de scénario, ce qui n’est pas tout à fait faux, mais cela n’est pas gênant pour autant. Notre attachement pour les personnages créés par Rainbow Rowell prends le dessus sur l’histoire, nous entraînant à travers les pages dans un flot d’émotions légèrement prévisible mais si doux à lire. Un pur régal en quelques sortes !

J’ai beaucoup aimé les parties de Baz, qui sont complètement différentes de celles de Simon, ou même des autres personnages. Je me suis aussi beaucoup attaché au personnage de Peneloppe, contrairement à celui d’Agatha, qui ne m’a fait que hausser les sourcils à certains moments de l’histoire. C’est le personnage le plus creux de tout le roman à mon goût. Même le personnage complètement farfelus du Mage est plus profond même si il est parfois beaucoup plus incompréhensible.

Bref, lisez Carry On, rien que pour ses personnages et sa sensation feel-good, car c’est une très très bonne lecture !

Jeune femme de 22 ans, en dernière année de master Informatique sur Bordeaux, partageant son quotidien, ses séries, ses lectures et ses pensées.
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