Blabla Lifestyle Month after month

September, my dear September

Hello hello mes hiboux ♥
Hello hello my little owls !

 

Petit retour sur la blogosphère, après des mois et des mois de silence (presque un an). Mais, j’en avais besoin. L’envie de revenir était là, mais je n’en avais ni le temps, ni la force. J’ai accumulé de nombreux de soucis, physiques et plus psychologies, et je voulais prendre du temps pour moi.

Very little come back to the blog world, after months and months of silence (almost a year, shame on me). But, for my defense, I needed that. I wanted to come back, but due to lack of energy, motivation, I wasn’t capable of that. I had a lot of troubles, sickness, mental health issues, and I wanted to take some time for me.

 

Septembre fut pour moi le mois du retour sur les bancs de l’école, mais également celui de pas mal d’avancées sur le plan humain, émotionnel, et professionnel. Mon alternance effectué dans le cadre de mes études a soufflé sa première bougie, me permettant d’évoluer encore un peu plus sur mon travail, j’ai entamé ma DERNIERE année d’études (mon dieu, j’ai du mal à réaliser), coupé le cordon avec ma famille, cette dernière déménageant à 500km. Un chaton est venu aussi s’introduire dans ma petite vie avec l’adoption du petit Guizmo (à ne surtout pas nourrir après minuit) par mon copain.

September was for me the month where I had to come back to school, but also the month of numerous improvement on my daily life, humanly, emotionally, and profeshionaly. It’s been a year since I started my internship for my studies, and now, I’m more confident and now, people are counting on me for more difficult task (YEAH !). I also started my FINAL year of study. After five years of being a student, I’m gonna be a random adult on the work market. My parents also move away to a different town 500km from me, so it’s kind of weird to not be able to see them almost every week-end like I was doing for four years. My boyfriend also adopt an adorable kitten this summer, Guizmo (don’t feed him after midnight please), so when I’m spending the night at his place, I can fall asleep with the purring of this little bull of fur.

 

En plus de tout ceci, je me suis également mise à la couture. Oui oui, la couture. Après avoir repris il a quelques semaines le point de croix avec un petit présent pour ma douce Laëtitia derrière le blog « Les explorations de Loupit« , je suis passé au niveau au dessus : la couture. J’ai tout d’abord commencé par récupérer une ancienne machine à coudre appartement à ma tante, inutilisée depuis des années, avant de partir à ma mercerie local m’approvisionner en tissus et fils. Résultat, j’ai réussis à me faire une petite pochette pour protéger mes livres lors de mes différents déplacements, ainsi que d’un petit masque de nuit tout doux.

In addition to that, I start to sew. Yeah, to sew. Few weeks ago, I get my way back to cross-stitching for a present to my dear friend Laëtitia behind « Les explorations de Loupit« , and now I’m starting sewing. I’m borrowing an old sewing machine unused for years from my Aunt and after buying some fabric at my favorite needlework store, I was behind my machine, figuring out how it was working. Actually, I have made a few things, like a sleeve to protect my books when I’m commuting or traveling, a sleeping mask and a little pouch to protect my needlework when I’m taking it to my boyfriend place.

 

J’ai également eu l’occasion de reprendre mon appareil photo et de capturer quelques beaux moments avec mon amoureux sur les quais de Bordeaux le soir nos 6 mois, après une bonne pizza chez le célèbre Péponne (une table à visiter si jamais vous êtes de passage sur Bordeaux. Peponne est le restaurant originel, les Ragazzis de Peponne étant les autre restaurant de la marque, s’étendant dans différents alentours de Bordeaux). Photographier m’avais manqué et j’ai pris un réel plaisir à m’amuser derrière mon appareil et jouer avec les lumières ce soir là. De plus, tout le traitement post shooting m’a donné d’incroyable envie de retourner à Disneyland Paris et de reprendre quelques photos comme j’avais pu déjà le faire l’année dernière avec l’adorable Delphine de Blondie Bird’s Bubble. Attendez-vous donc à quelques articles photos prochainement !

I also have the occasion to use again my lovely reflex that I haven’t use in months to capture some beautiful moment the other night on the docks of Bordeaux with my boyfriend. We were eating at Peponne, one famous table of Bordeaux for pizza and traditionnal italian food (if you’re visiting, you really must try one of the different restaurant named Peponne. Peponne is the original one, and Ragazzi de Peponne are other restaurant of the new brand. But it’s juste as the same as the first one ! ).Taking picture was something I really missed, and it was so cool to play with the light that evening, to try to take a good picture of my boyfriend and capture the joy of that moment. We were celebrating ouf six months together and it’s such a beautiful night. Plus, the post work after shooting gave me the envy to go back to Disneyland Paris and to envoy the Halloween Mood currently set, like I did last year with the lovely Delphine from Blondie Bird’s Bubble. I think you can expect some camera article in a few days !

 

J’espère que vous avez eu un joli mois de Septembre et que vous êtes prêt pour l’automne qui arrive à grand pas !
I hope that you had a lovely September and that you are ready for fall like I do.

Have a nice day 

 

 

 

 

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Film Lifestyle Livre Musique Série

Mes découvertes, mois après mois // Octobre 17″

 

Bonjour mes petits hiboux tout doux ! ♥

Pour ce dernier jeudi du mois, après vous avoir parlé lundi de When Dimple Met Rishi, je vous propose un article sur mes petites découvertes ce mois-ci, ainsi que mes chouchous du mois. Prêt ? C’est partis !
( Cet article m’a été inspiré par l’article de l’adorable Cassandra ! )

Du côté des séries

Possédant depuis maintenant un an un abonnement Netflix (pour le meilleur et pour le pire !), je passe énormément de temps devant mon ordinateur ou ma télé à regarder diverses séries. Et ce mois-ci, parmi les milliers de série dispo sur le géant de la SVOD, voici celles que j’ai rajouté à ma liste sans fin de série : iZombie, Black Mirror et The Big Bang Theory.

iZombie est donc notre nouvelle série sans prise de tête avec l’amoureux, même si j’aimerais qu’on se concentre plus sur Stranger Things que nous n’avons toujours pas finis (et la saison 2 arrive à grand pas !). Mais cela ne m’empêche pas d’apprécier iZombie pour autant. J’aime le principe de la série (suite à une soirée un peu étrange, notre personnage principal, féminin, deviens un zombie, assoiffé de cerveau. Après avoir ingéré un cerveau, elle se retrouve alors avec quelques souvenirs de son propriétaire, ainsi que certains de ses dons, qualités, et/ou défauts), et le déroulement de chaque épisode. Cela reste léger et parfait pour un moment agréable à deux.

Black Mirror, malgré ses courtes saisons, me suit maintenant depuis le début du mois et je n’arrive pas à la finir. Pour la simple et bonne raison qu’il est impossible de la binge watcher comme je pourrais le faire avec une autre série, tellement elle me fait ressentir d’étranges émotions. Un sentiment de malaise me prends durant le visionnage d’un épisode et il me faut un certains temps pour m’en remettre. Certains épisodes sont d’ailleurs assez dur à voir à cause des sujets qu’ils traitent. Rien de violent ou de gore dans Black Mirror, juste un aperçus perturbant de ce que notre monde pourrait devenir avec les nouvelles technologies, en nous montrant tout le côté pervers et mauvais que cela nous apporterais (une mauvaise utilisation d’une sauvegarde de nos souvenirs, des réseaux sociaux trop envahissant où l’image que l’on renvois est plus importante que ce nous sommes, a quel point les réseaux sociaux nous affectent et etc). Et ce qui fait le plus peur, c’est que tout ce que nous montre la série pourrait réellement nous arriver dans un futur plus ou moins proche. A voir absolument ! Chaque épisode étant complètement indépendant et n’ayant aucun lien avec les saisons ou aux autres épisodes, je vous conseille de continuer malgré le premier épisode TRES étrange et de vous faire un avis à la fin de la première saison, qui ne fait que 3 épisodes.

The Big Bang Theory, qui loin d’être une série toute récente, est une série que j’ai longtemps boudé par manque de temps et de motivation devant le nombre incroyable d’épisodes à voir. Mais après avoir abattus enfin Friends et How I Met Your Mother, c’est maintenant à son tour ! Et quel bonheur. Plus de deux saisons d’avalées ce mois-ci et je ne m’en lasse pas. J’aime les références geek du show, à quel point ces quatre garçons me rappelle mes bébés nerds que j’ai avec moi en cours, et à quel point il m’arrive d’être la Penny de mon groupe d’amis.

 

Côté cinéma

Octobre fut pour moi un mois passé remplis de cinéma. C’est rare que j’y aille autant en si peu de temps. Ce mois-ci, j’aurais donc vu Mother!, le film si étrange avec Jennifer Lawrence, Ça avec son Pennywise terrifiant, ainsi que Blade Runner, mais l’ancien, dans le cadre d’UGC Culte le jeudi soir. Et, je vous recommande les trois.

Mother! et son scénario plus qu’étrange, si vous vous y préparez, peut vous faire passer un moment perturbant dans les salles obscures. Mais une fois que l’on lit différentes interprétations tout semble plus clair. J’ai presque eu envie de retourner le voir en salle afin de pouvoir voir les détails qui m’ont échappé. Le film est très propre, avec une image et un son irréprochable et Jennifer Lawrence nous livre une performance exceptionnelle pour ce rôle plus qu’atypique.

Ça, on en entends parler de puis des mois. Voir depuis plus longtemps encore. Le Pennywise est partout en ce doux mois d’octobre et je n’ai pas pu résister à l’envie de découvrir son histoire. Armée de toute ma trouille et du peu de courage que j’ai pu trouver, je me suis rendue en salle accompagnée d’une amie. Nous avons toutes les deux sursautés, eu peur parfois, mais rien d’insurmontable. Le film est remplis de jump scare, et mis à part quelques scène bien flippantes, le tout n’est pas si effrayant que ça. Les personnages sont attachant, l’humour est bien présent, et les enfants volent la vedette au Pennywise. L’esthétique du film est aussi très travaillé, avec une ambiance année 80 romancé que l’on peux retrouver dans Stranger Things.

Blade Runner, celui de 1982, en version Final Cut de 2007 (le film a eu beaucoup de versions différentes durant plusieurs années après sa sortie). Et mon dieu. Quel beau film, une véritable claque venue d’un autre siècle. Malgré ses 35 ans, l’histoire est toujours aussi surprenante. C’était la première fois que je voyais ce film, et le découvrir là, sur un grand écran, en VOSTFR, avec l’expérience d’une salle de cinéma, m’a fait vivre le film différemment je pense que si je l’avais vu sur ma télévision ou mon ordinateur. La qualité du film n’a pas pris une ride malgré les années, c’est toujours aussi beau à voir. Bien plus que certains films de cet époque qui ont eux mal vieillis. On sais, on le sens même, que le film est vieux, de part les technologies utilisés pour les écrans ou le visage si jeune d’Harrison Ford, alors en pleine force de l’âge, mais on finis par oublier ça et s’immerger dans l’histoire. Ce n’est pas un film d’action, c’est lent, l’ambiance noire se pose au fil des scènes et on se retrouve face à un chef d’oeuvre, un film culte. A voir et/ou à revoir absolument. Surtout avec cette version si qui soulève énormément de questions sur les replicants et sur le rôle d’Harrison Ford.

Du côté des musiques

Du côté des musiques, Octobre fut pour moi l’occasion de redécouvrir le groupe Knife Party, un groupe de musique australien d’électronique, en me plongeant dans leur dernier album, Abandon Ship, sortis il y a quelques années déjà. Parmi toutes les chansons de cet album, mes préférées sont  « Give It Up » ainsi que « Micropenis« . Leur album est disponible ici ainsi que sur Apple Music et Spotify. Pour ceux qui voudrais découvrir leur groupe via d’autres chansons, mes préférées sont « Bonfire« , « Internet Friend« , « Zoology » flat Skrillex, ainsi que « Rage Valley« , ma préférée du groupe.

J’ai également découvert le compositeur Peter Gundry ce mois-ci, avec ses musiques très douces. Je ne me lasse pas d’écouter ses différents albums, qui sont parfait pour une musique de fond ou pour se concentrer au travail. Tout en légèreté, en jouant sur des sonorités celtes et new age, ce sont de très bonnes musiques pour les amoureux des ambiances Fantasy et détente. A écouter de toute urgence ! Vous trouverez ici ses différentes composition sous forme de playlist. Voici aussi celle que je préfère parmi ses différentes compositions :

 

 

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Chroniques Lecture

When Dimple met Rishi, ma douce romance estivale.

When Dimple Met Rishi
( Quand Dimple rencontre Rishi)
Sandhya Menon
Lecture VO

4 / 5

Dimple Shah has it all figured out. With graduation behind her, she’s more than ready for a break from her family, from Mamma’s inexplicable obsession with her finding the “Ideal Indian Husband.” Ugh. Dimple knows they must respect her principles on some level, though. If they truly believed she needed a husband right now, they wouldn’t have paid for her to attend a summer program for aspiring web developers…right?

Rishi Patel is a hopeless romantic. So when his parents tell him that his future wife will be attending the same summer program as him—wherein he’ll have to woo her—he’s totally on board. Because as silly as it sounds to most people in his life, Rishi wants to be arranged, believes in the power of tradition, stability, and being a part of something much bigger than himself.

The Shahs and Patels didn’t mean to start turning the wheels on this “suggested arrangement” so early in their children’s lives, but when they noticed them both gravitate toward the same summer program, they figured, Why not?

Dimple and Rishi may think they have each other figured out. But when opposites clash, love works hard to prove itself in the most unexpected ways.

When Dimple Met Rishi est, pour moi, ma lecture doudou de l’été. Douce, légère, rempli d’innocence, avec une romance mignonne comme tout, ce livre remplis pour moi tous les critère du livre Young Adult de l’été. Sans aucune prise de tête, avec de l’humour et un sourire toujours au coin des lèvres, on dévore rapidement ses 380 pages. Et pour cause, je l’ai finis en deux jours et demie.

Peut-être que cela est sans doute lié au fait que j’ai mis une éternité à finir Anne Of Green Gables (plus d’un bon gros mois selon GoodReads, et que j’avais besoin de me vider la tête avec une lecture légère et fun), mais cela ne m’a pas empêchée pas de passer un agréable moment en compagnie de Dimple Dash et de Rishi Patel, les deux adorables protagonistes du roman.

When Dimple Met Rishi partait déjà du bon pieds avec moi, en me proposant une romance avec deux héros d’origines indienne (j’aime la diversité dans les personnages !), et le fait que l’on nous présente une jeune fille n’étant pas décrite comme une déesse (ne nous voilons pas la face, dans beaucoup -trop- de romans, les personnages ont des physiques de rêves, ou sont des beautés qui s’ignorent, ce qui, à la longue, deviens assez énervant), et aussi le fait qu’elle code ! Jackpot gagnant pour moi ! Et quel bonheur de voir en plus au fil des pages que le côté geeky de Dimple était complètement assumé et ne tombais pas dans le cliché.

Avec un scénario que l’on pourrait comparer à celui de To All The Boys I’ve Loved Before (de la géniale Jenny Han, que je vous conseille totalement !), When Dimple Met Rishi nous propose quelque chose d’original en se basant sur un énorme quiproquo. Dimple, qui ne supporte plus de vivre selon les rêves de sa mère ( cette dernière ne souhaitant la voir faire des études que dans le but de trouver l’époux idéal indien (The Ideal Indian Husband)), vois en une compétition informatique pour étudiants  l’opportunité d’enfin vivre sa vie comme elle le souhaite. Mais ce qu’elle ne sais pas, c’est que ses parents n’ont accepté qu’elle participe à cette compétition que parce que le fils d’un couple d’amis avec qui ils voudraient la marier y participe également. A peine arrivée sur le campus, elle se fait alors accoster par un charmant Rishi Patel, au courant de la situation (alors qu’elle non), qui l’aborde en l’appelant sa future femme. Complètement apeurée par ce jeune étrange qu’elle ne connais pas, Dimple réagis de façon excessive avant de prendre la fuite. Mais le destin fait que ces deux jeunes adultes se retrouvent dans la même équipe pour le reste de la compétition (6 semaines).

Dès les premières pages, j’étais entièrement conquise par ce livre. Le scénario loufoque, les émotions de Dimple, la douceur de Rishi, ainsi que la plume légère de l’auteure m’ont complètement séduite. Les personnages sont beaux, sincères, et énormément d’émotions se dégagent d’eux. Ce fut pour moi la lecture idéale au moment idéal.

C’est avec un serrement au coeur que j’ai refermé ce livre, qui pendant tout le temps de ma lecture m’a fait énormément de bien, me permettant de me vider la tête et d’apprécier pleinement mes quelques jours de congé au soleil. Le sujet me parlant énormément étant une étudiante en informatique un peu perdu dans un monde masculin, rencontrer Dimple et sa simplicité m’a fait énormément de bien, sans pointer du doigt les nombreux clichés que l’on rencontre souvent quand l’informatique ou le développement est amené dans un scénario (que ce soit au cinéma, sur le petit écran, ou entre les pages d’un roman).

C’est du coup une lecture que je vous recommande fortement si l’anglais ne vous fait pas peur. La plume est très fluide, sans trop de difficultés, ce qui permettra à tout le monde de s’y retrouver par rapport au niveau d’anglais requis.

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Chroniques Lecture

Anne of Green Gables, le classique de la littérature canadienne

Anne of Green Gables
( Anne et la maison aux pignons verts)
Lucy Maud Montgommery
Lecture VO

4 / 5

Née en Nouvelle-Écosse. orpheline à trois mois. Anne est récupérée par une série de familles d’accueil. Malgré la pauvreté, elle parvient à s’évader de sa sombre existence grâce à son imagination débordante. Elle lutte pour rendre les circonstances acceptables. recherche des âmes sœurs et trouve dans les livres une certaine consolation, tout en rêvant de fonder un jour sa propre famille. Curieuse, inventive, amoureuse de la vérité, Anne fait déjà preuve du sens de l’émerveillement et de l’espoir qui la caractériseront sa vie durant. Ce roman relate les événements à la fois tristes et loufoques de la vie de la rouquine à l’esprit débridé avant qu’elle ne se rende chez les Cuthbert, à l’Ile-du-Prince-Edouard…

 

J’ai découvert le petit univers d’Anne Shirley avec la superbe série Netflix Anne With An E (dont je vous parle ici) et ce fut un énorme coup de coeur. Curieuse d’en savoir plus sur ce classique de la littérature Canadienne, j’ai réussis à mettre la main sur une superbe édition en version originale, qui pendant plusieurs jours m’a fait saliver le temps que je finisse Milles Soleils Splendides.

Je ne vais pas vous mentir, ce fut une lecture avec des hauts et des bas, liés au fait que cette dernière ne tombait pas à pic avec mes activités scolaires, mais aussi à cause du fait que j’ai eu du mal à m’imprégner de l’histoire. Je n’ai pas forcément l’habitude de lire des romans de ce genre ou de ce niveau en anglais, j’ai donc eu un long temps d’adaptation. Le vocabulaire est soutenu, riche, et m’a fait découvrir une myriade de nouveaux mots. C’est beau, très beau même, mais on finit parfois par se perdre dans les descriptions de l’auteure. Mais cela n’en reste pas moins une lecture très agréable une fois le temps d’adaptation révolus.

On suit avec plaisir les aventures de la petite Anne Shirley et des Cuthbert, cette adorable famille composée de Marilla et de Matthew ( un frère et une soeur d’un certain âge), qui vont adopter un enfant dans le but que ce dernier aide Matthew à la ferme. Mais suite à un malentendu, ce n’est pas un petit garçon qui les attend sur le quai de la gare, mais une charmante jeune fille rousse à la bouche remplie de grands mots, et la tête remplie de rêves.

Anne est rafraichissante, joyeuse, dynamique, et à travers les quelques 500 pages de ce premier tome, on découvre sa nouvelle vie, ses mésaventures et ses expériences. Elle grandie sous nos yeux, gagne en assurance, et perds petit à petit sa maladresse et son don de toujours faire des bêtises. Elle garde cependant toujours cette tendresse et cette fraicheur qui nous fait sourire.

Avec elle, on va rencontrer ce frère et cette soeur, un peu réticent au début à son arrivée, mais qui apprenne à l’aimer. Mais également Diana, sa meilleure amie, ainsi que tous les autres enfants du village qu’elle retrouve à l’école. On y fait alors la rencontre de Gilbert Blythe, son futur pire ennemie, mais aussi celui qui fera en sorte qu’elle donne le meilleur d’elle même dans tout ce qu’elle fait. Ce Gilbert, je vois en lui une petite graine de Darcy un peu plus moderne mais toujours aussi affectueux. Malgré tout ce qu’il se passe entre lui et Anne, il reste là, à l’admirer et à vouloir son amitié. J’ai hâte de lire les prochains tomes pour voir comment ces deux là vont évoluer.

Les différents personnages que l’on rencontre dans le roman sont très riches je trouve, développés, et apportent à l’histoire un petit quelque chose. Ils aident aussi Anne, pour que cette dernière devienne une meilleure version d’elle même et qu’elle puisse s’épanouir. Ce n’est pas que la fille adoptive de Matthew et Marilla, mais celle aussi de beaucoup d’autres personnes je trouve. Ce qui fait qu’on finit autant par s’attacher aux autres personnages qu’eux même finissent par s’attacher à Anne.

Anne of Green Gables (ou Anne et la maison aux pignons verts) est une belle lecture, qui nous ramène dans notre enfance, sous fond de paysages canadien. C’est un roman que j’aurais aimé avoir dans les mains plus jeune, un roman qui m’aurait permis de savoir que c’était naturel de lire autant, que je pouvais être une fille et être douée à l’école, et que les filles n’étaient pas forcément toute stupides. Mais que surtout, je pouvais courir derrière mes rêves et que ça en valais la peine. Car Anne vit pleinement ses rêves, et c’est beau.

Et vous mes hiboux, avez-vous lu ce livre ? Qu’en pensez-vous ?

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Animé Lifestyle

Nana, un anime touchant aux milles émotions.

 

Hello mes hiboux ♥

On se retrouve aujourd’hui avec un nouvel article lifestyle, qui parlera pour une fois non d’une série ou des petites choses de la vie, mais d’un anime. Un anime qui m’a profondément émue et touché durant ses 47 épisodes. Un animé, qui malgré les années, malgré les différents visionnages, me fait l’effet d’un coup en plein coeur. Un animé qui me fait rire et pleurer parfois dans un même épisode. Cet animé, c’est Nana.

L’histoire

C’est l’histoire de deux jeunes filles, qui se retrouvent assise à côté dans le train se rendant à Tokyo. Au fil de la discussion, elles découvrent qu’elles ont le même âge (20 ans), mais qu’elles portent aussi le même nom : Nana. La première, Nana Komatsu, monte à Tokyo pour retrouver son petit ami Shouji, alors étudiant en art. La seconde, Nana Osaki, se rend à Tokyo afin de devenir chanteuse professionnelle avec son groupe.

Les deux jeunes filles sont complètement à l’opposé l’une de l’autre, la première étant très animée, très influençable et très amoureuse de l’amour. Elle s’habille de façon toujours mignonne et est souvent comparé à un chien recherchant de l’affection en permanence. La seconde, très indépendante, au style punk et rock, est très mature et ne laisse pas facilement influencer par les autres. Elle sait ce qu’elle veut et sais s’en donner les moyens avec une motivation à toute épreuve.

Malgré leur fortes différences, les deux Nana vont se retrouver quelques jours plus tard lors d’une visite d’appartement et devenir ainsi colocataires. Démarre alors une magnifique histoire et signe le début d’une amitié extraordinaire.

  

Mon avis

Avant d’être un animé, Nana est avant tout un manga. Manga que j’ai découvert fort jeune, quand j’étais encore qu’une petite collégienne. Je n’avais pas compris à l’époque tous les enjeux de son histoire, mais il m’avait profondément touché, de part la profondeur de ses personnages et leur forces. J’ai vu une partie de l’animé une fois au lycée, et ce n’est que très récemment que j’ai pu enfin le voir dans sa globalité ( 47 épisodes de 20 minutes). J’ai alors vu l’histoire avec un oeil nouveau, adulte, ayant pratiquement le même âge que les différents protagonistes.

Malgré un style de vie très différents (je suis encore étudiante alors que nos deux Nana non), je me suis retrouvée un peu dans ces deux femmes. La difficulté de partir de chez ses parents, le début de la vie seule, le travail, les difficultés financières, les difficulté liées à des relations, qui peu importe l’âge, sont toujours là. Et les différents dilemmes et choix que la vie apporte.

Une infidélité, les longues relations, des choix difficiles face à des situations complexes, les relations toxiques, la dépendance affective, les amours éprouvés. Voilà les différents sujets que l’on peut retrouver dans Nana. Car c’est avant tout un shojo (que l’on pourrait définir par une sorte de manga pour fille traitant de l’amour et autre sujets féminins), mais un shojo différent aussi, de par son côté slice of life que l’on retrouve parfois.

Cette amitié extraordinaire entre ces deux femmes m’aura donc complètement retourné, et comme dis plus tôt, j’ai ris comme pleuré devant certains épisodes particulièrement touchant. Les épreuves que vivent ces deux êtres auront donc eu de nombreuses résonances en moi, en me rappelant ce que j’ai pu vivre à certains moment au début de ma vie étudiante ou bien en tant que femme dans mes différentes relations.

De plus, Nana est un animé qui claque avec sa bande son très rock / punk ainsi qu’un style visuel assez fort, très proche de celui des planches du manga. Cela peut du coup parfois donner une esthétique assez étrange aux personnages, qui ressemble alors des êtres humains aux bras et aux jambes immenses (tout en étant extrêmement fin). La mode est aussi extrêmement présente dans cet animé, avec la forte présence de la marque Vivienne Westwood tout au long de l’histoire, cette dernière étant très présente dans le style des différents membres du groupe de Nana. C’est d’ailleurs à cause de cet animé que je rêve d’avoir une bague Vivienne Westood armor, comme Nana dans l’animé.

Je recommande ou pas ?

Bien sur que je recommande. Je vous le recommande même TRES fortement. Pour moi Nana, c’est un animé puissant, riche en émotions, qui ne vous laissera pas insensible. Malgré un style légèrement rebutant au début, j’espère que vous serez aussi touché par son histoire que j’ai pu l’être.

Mon seul reproche à cet animé est le fait qu’il ne soit pas réellement finis. L’auteure n’a jamais publié les derniers tomes de son histoire, ce qui fait que l’histoire se finit un peu en queue de poisson. Mais cela n’est pas très dérangeant au final.

Et vous mes hiboux, l’avez-vous déjà vu ou en avez-vous entendu parler ?
A lundi ! ♥

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