Everything, Everything
Nichola Yoon
Lecture VO
3,5 / 5
Ma maladie est aussi rare que célèbre, mais vous la connaissez sans doute sous le nom de « maladie de l’enfant-bulle ». En gros, je suis allergique au monde. Je viens d’avoir dix-huit ans, et je n’ai jamais mis un pied dehors. Un jour, un camion de déménagement arrive. Je regarde par la fenêtre et je le vois. Le fils des nouveaux voisins est grand, mince et habillé tout en noir. Il remarque que je l’observe, et nos yeux se croisent pour la première fois. Dans la vie, on ne peut pas tout prévoir, mais on peut prévoir certaines choses. Par exemple, je vais certainement tomber amoureuse de lui. Et ce sera certainement un désastre.
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Avec la sortie du film Everything Everything au début de l’été, j’ai voulu me plonger dans le roman avant de me rendre dans les salles obscures pour voir sur grand écran l’histoire de Maddy. C’est donc pleine de curiosité que j’ouvrais ce livre.
Ma lecture fut agréable, mais pas ce à quoi je m’attendais. En voyant comme thèmes principaux une romance mais aussi la maladie, je pensais retrouver dans les 300 pages de ce livre quelque chose ressemblant de près ou de loin à Nos Etoiles Contraires de John Green. Et c’est ce qui c’est un peu passé. Sans que pour autant l’oeuvre de Nicola Yoon se démarque.
L’écriture est fluide, dynamique, et on se retrouve vite emporté dans l’histoire. Il y a peu de personnages, et rapidement, Maddy, notre héroïne, nous explique sa maladie et son quotidien. Les chapitres sont court, on suis son quotidien dans sa bulle stérile, qui se compose uniquement de sa mère, son infirmière et ainsi que d’elle même. Les chapitres sont d’ailleurs entrecoupés d’extraits de ses journaux, de ses carnets et ainsi de suite. On se retrouve du coup réellement plongé dans son quotidien. Et quand Olly débarque dans son petit univers, il se retrouve lui aussi dans ses petites notes et ses pensées et j’ai trouvé cela très agréable.
On lit aussi avec plaisir les différents échanges entre les deux adolescents, malgré le fait que je les ai trouvé un peu simpliste et beaucoup trop courts. Malgré cela, on découvre avec plaisirs les premiers émois de Maddy, sa découverte de l’amour. Ce qui fait d’Everything, Everything une romance très douce et très agréable à lire.
Les personnages sont simples, on s’y attache vite, et on finis, par curiosité, à tourner les pages de plus en plus vites. J’ai beaucoup aimé le personnage de l’aide infirmière, beaucoup plus au final que celui de la mère. Mais, je suis restée sur ma faim. J’aurais aimé que les personnages, même secondaires, soient plus développés. Qu’ils gagnent en profondeur. Cela aurait sans doute permis à l’histoire d’être plus attachante.
Malgré cela, l’histoire est prenante, on la découvre avec plaisir, malgré certains moments qui m’ont fait dresser les cheveux sur la tête. Je ne peux pas forcément vous en dire plus, car le livre est assez court et c’est déjà assez simple de prédire la fin si on se renseigne un minimum sur la maladie de Maddy. Cette maladie est d’ailleurs plutôt bien expliquée, avec certes quelques termes médical, tout en restant abordable. Mais après un rapide passage sur Wikipédia, on repère vite toutes les failles de l’histoire. Choses que je vous déconseille donc fortement de faire. Attendez donc d’avoir finis cette romance pour étendre vos connaissances sur les maladies d’immunodéficiences.
Cependant, malgré mon avis mi-poire mi-raison, j’ai passé un bon moment avec cette romance. C’est une lecture fraiche, qui fait du bien, sans prise de tête. Pour les plus courageux qui voudrais la découvrir en VO, elle est très abordable.
Et vous mes hiboux, l’avez-vous lu ? Souhaitez-vous le lire ? ♥
Jeune femme de 22 ans, en dernière année de master Informatique sur Bordeaux, partageant son quotidien, ses séries, ses lectures et ses pensées.
Young 22 years old lady, in her last year of studying Computer Science, is sharing her everyday life, series, reading and thoughts.
Welcome to her world !